Daryan(Vahid) Karami est un auteur-réalisateur dont le travail explore les frontières entre réalité, imaginaire et engagement social. D’origine iranienne, il arrive en France pour poursuivre un Master en cinéma à l’Université Sorbonne-Panthéon, où il affine une écriture cinématographique singulière, mêlant esthétique épurée, narration introspective et portée politique.
À travers ses films, il interroge les tensions du monde contemporain : l’exil, la mémoire, les luttes invisibles, la fragilité des liens humains. Son cinéma se distingue par une mise en scène sensible, où la littérature et parfois une touche de surréalisme s’entrelacent pour faire émerger une parole libre et personnelle.
Depuis 2011, il écrit et réalise plusieurs courts-métrages auto-produits, construisant pas à pas une œuvre cohérente et exigeante. Son film Le Temps des autres (2020), largement salué en festivals, remporte notamment les prix du Meilleur Film et du Meilleur Réalisateur. Il y affirme un style visuel fort et un regard précis sur les silences, les corps et les non-dits.
Son prochain court-métrage, Murmures (en financement), prolonge cette démarche introspective autour de la perception et du deuil. Il développe également deux projets de long-métrage : Ambassadeur (fiction) et Hors-Champ (documentaire).
En 2024–2025, il participe à la résidence d’écriture du Festival de Brive, dédiée à l’adaptation d’œuvres littéraires, poursuivant ainsi son travail au croisement du texte et de l’image. En parallèle de ses projets personnels, il réalise depuis plusieurs années des reportages, documentaires et programmes audiovisuels pour des chaînes internationales telles que Volant Media, Voice of America (VOA), Associated Press (AP) ou BBC.
Membre de plusieurs organisations professionnelles du cinéma (Maison du Film, SACD, SCAM, SRF, NAAIS), il est également vice-président et directeur artistique de l’association culturelle et artistique Diako Art, basée à Bordeaux, engagée dans l’accompagnement des auteurs et des jeunes talents.
Daryan Karami conçoit chaque film comme un espace de liberté, de recherche et de résistance douce – un lieu où l’intime rencontre le politique, où la forme s’invente au plus près du sens.