Le réalisateur Giulio Boato (Venise, 1988) a étudié les arts visuels et du spectacle aux universités de Venise, Bordeaux, Bologne et Paris, et vit désormais à Bordeaux avec sa famille.
Après un parcours dans la mise en scène, il réalise en 2015 son premier film documentaire, Beyond the artist. Il s’agit d’un portrait du plasticien et metteur en scène Jan Fabre, qui sera le premier volet d’une série de 5 portraits dédiés aux artistes contemporains : Romeo Castellucci (Theatron, 54’, 2018), Shiro Takatani (Entre nature et technologie, 52’, 2019), Heiner Goebbels (Voices Calling, 52’ et To stage the music, 84’, 2022) et Mario Perrotta (Scene familiari, 52’, 2025). En 2021, il est appelé à co-réaliser le long-métrage documentaire Le Titien, L’empire des couleurs, coproduit par SKY et ARTE-ZDF, distribué en salle par Dean Medias.
Boato s’intéresse particulièrement aux possibilités de croisement entre les disciplines, notamment aux métissages entre cinéma et arts vivants. Il s’interroge sur les possibilités de la caméra au plateau, en essayant de traduire en images les sensations/émotions que les spectacles génèrent, ainsi que les intentions de leurs créateurs. Il collabore actuellement avec différents artistes de la scène, notamment en région Nouvelle Aquitaine.
L’ancrage professionnel de Boato en région commence en 2019 avec Novanima (il réalise une série d’épisodes pour le magazine culturel IN-FLUX, conçu par Annabelle Basurko), puis en 2020-22 avec Louise Hentgen et Tiphaine Robion de Vertical Production et In the Cut, qui produisent son documentaire Voices Calling. Ce film a été préacheté par TV7 Bordeaux et a bénéficié de l’aide à la production de la Région Nouvelle-Aquitaine. Cette première version de 52 minutes a donné suite à une version longue intitulée To stage the music, coproduite par Inselfilm produktion (DE), diffusée per la chaine allemande SWR et présentée en 2023 au BAFICI de Buenos Aires et au FIFA de Montréal, entre autres.
Son dernier film est Dark Horse, un documentaire sur l’oeuvre de la chorégraphe Meytal Blanaru, produit par Novanima et financé par le Ministère de la Culture. En parallèle de ces projets documentaires, il développe son premier court-métrage de fiction. En mars 2025, il rejoint le CA de NAAIS.