Samuel Ab

Réalisateur

En 2010, je pars filmer la Coupe du monde de football en Algérie, ces images amorcent une recherche documentaire qui donnera naissance en 2023 à mon premier long-métrage. One, Two, Three Viva l’Algérie est un road-movie footballistique autour de la relation France-Algérie. La même année, un portrait du peintre Riccardo Licata, Riflessi ouvre par ailleurs ma collaboration avec Lazlo Licata (notamment au sein du collectif Lagoon Pirates) et de mon intérêt particulier l’Italie.

Dans le cadre du Master en Cinéma que je termine à l’université de Bologne, j’y réalise mon film de fin d’étude Carnet de Regards. J’y développe plusieurs projets, dont une série documentaire autour de la nourriture en Sicile ainsi qu’un court-métrage autour de Giacinto qui découvre un antique temple juif lorsqu’il déblaie la grotte de son grand-père à Matera.

En 2011, à la sortie de mes études et de retour à Paris, je m’engage activement au sein du collectif Synaps au sein duquel je réalise plusieurs courts-métrages documentaire. Tourné en 2011 à Buenos Aires, Tango, reçoit un accueil chaleureux en festivals ainsi que dans le milieu tanguériste français.

En 2013, Khambra Faso retrace le voyage de l’association Espoir18 au Burkina Faso et interroge la complexité d’une telle rencontre. Bien naître ensemble, un film de sensibilisation au sujet de dépression post-partum, est le premier d’une série de commandes grâce auxquelles je développe aujourd’hui un projet documentaire autour du sujet de périnatalité.

En 2015, je coréalise avec Leslie Menahem la fiction sonore Rue, je coordonne Grooves of Panam, un film d’expérimentation collective sur le thème de la respiration urbaine et je termine le montage de Bouddha en Quechua, le portrait de Thierry habitant dans le Bois de Vincennes.

En 2017, je réalise à Santiago de Cuba le court-métrage Chucho et l’année suivante je suis invité par Kinomada à participer à l’Escale Kino en Louisiane, où je réalise Gotta wait and see. J’en reviens avec l’envie de prendre part au mouvement kino, dont j’apprécie l’esprit de rencontre et la liberté d’expérimentation, et grâce auquel je réalise plusieurs courts-métrages par an comme Ligne Dérivée, Famulous n°1 ou Cadences.

En 2021, je collabore à nouveau avec Leslie Menahem pour le documentaire sonore Carnet de bord d’un hôpital Covidé, je prends pars à la réalisation du film collectif Fais-moi la bise. Je me consacre aussi davantage à ma pratique de la photographie argentique.

Après avoir terminé la postproduction de One, Two, Three Viva l’Algérie, je développe depuis 2022 le film Abov, mon prochain long-métrage documentaire, un polar généalogique bigarré qui s’intéresse à la famille.