« Votre film est un chef-d’œuvre : sobre, exact, visuellement épatant. » Alberto Manguel. Écrivain.
« Ce film a bien des qualités : cadres, couleurs, durée des plans, auto-mise en scène de l’auteur, choix des musiques, montage, rythme… Dans la droite ligne de Chris Marker. » Stéphane Valentin. Réalisateur.
Depuis le 16 mars 2020, le virus Covid-19 s’est invité dans l’intimité de chacun. Comme la majeure partie de l’humanité, Karel Pairemaure, cinéaste, s’est retrouvé soudainement confiné. Oscillant entre un temps suspendu incitant à la création et réalité violente inhérente à la situation, le réalisateur a décidé de filmer ce moment si particulier. Confinement, mon amour, un long-métrage documentaire de 55 minutes écrit, auto-filmé et réalisé durant les deux mois de cette période inédite, raconte ces instants en suspens que beaucoup ont vécus en huis clos.
Hébergé en alternance dans les locaux d’accueil d’artistes de la mythique salle du Confort Moderne de Poitiers ainsi qu’à son domicile personnel en milieu rural, le réalisateur raconte ce temps figé. Tourné au ralenti, introspectif et personnel, l’auteur se met en scène dans ce quotidien quasiment solitaire, porté par une voix-off omniprésente poétique et une bande-son qui, à elle seule, monopolise l’attention.
À travers cet opus, s’entrecroisent tour à tour des images urbaines et bucoliques, des informations anxiogènes, des rêveries et des pensées vagabondes comme autant de réflexions qui nous ont habitées durant cette période et tendent ainsi un miroir au spectateur.
Le film est disponible en cliquant ICI